S’EXTIRPER DU GUÊPIER
Pour la vingt- troisième journée de National, les Berrichons affronteront l’US Orléans ce samedi à 19h30.
#LBCUSO
Pour ce match de la vingt-troisième journée de championnat, les « Bleu et Rouge » affronteront l'US Orléans.
Avant d’aborder la rencontre face à Marignane, Olivier Saragaglia s’est présenté en conférence de presse pour parler de la rencontre à venir…
C’est bien d’être encore en vie, maintenant, il faut y rester le plus longtemps possible pour continuer d’espérer. Ça commence par un gros match dès demain ! Sur ces 9 derniers matchs, Orléans est la meilleure équipe du championnat, ils ont perdu qu’une fois, c’était au Red Star. Et encore, si vous regardez le match, ils méritent de l’emporter largement, ils ont eu beaucoup plus de situations. C’est une équipe qui est solide, qui est agressive, qui a de très bons joueurs percutant qui mettent de l’intensité dans le jeu. L’équipe est très performante sur les coups de pied arrêtés. Ils sont est en pleine forme !
Dans ce championnat, chaque adversaire à quelque chose à jouer, soit assurer le maintien, soit se sortir de la zone rouge, comme nous, soit jouer la montée. Karim (Mokeddem) sait très bien qu’en enchaînant les victoires, il peut accrocher quelque chose en fin de saison. Toutes les équipes ont quelque chose à jouer, et chaque match est un match difficile. Y’a pas d’équipe « tranquille » dans ce championnat.
Même si on l’emporte contre Orléans, ça ne sera pas gagné pour autant. Il reste beaucoup de matchs, et des gros match ! Il faut y aller step by step, et c’est ce que l’on fait depuis un petit moment. Ça nous a réussi à Versailles, il faut confirmer à domicile, on sait qu’on est un peu plus en difficulté à Gaston Petit. Il faut se lâcher… Ce qu’on à produit à Versailles, en étant audacieux, en prenant la profondeur, en mettant des courses, en jouant dans la verticalité, il va falloir le reproduire, et être capable de faire le même match face à un adversaire plus solide. »
J’ai trouvé une formule avec les absents qui nous à sourit, parce qu’il a fallut s’adapter même avant le coup d’envoi avec l’absence au dernier moment de Tony (Njiké). Ça veut dire que tout le monde est concerné, que les gars qui doivent jouer, même s’ils ne sont pas prévus au départ, donnent le maximum. C’est comme ça qu’on pourra s’en sortir ! J’ai voulu faire des changements audacieux avec des attaquants qui courent, qui prennent la profondeur, et je me suis pas trompé puisque les stats le montrent. C’est le match depuis le début de saison où on a le plus couru, c’est le match où il y a eu le plus de course à haute intensité. Quand on court plus que l’adversaire, on a plus de chances de l’emporter que l’inverse.
François doit comprendre qu’il est performant quand il prend la profondeur, c’est pour ça que je l’avais mis piston, ça lui laisse beaucoup plus de place devant lui et il est plus à l’aise. À partir du moment où il essaye de venir entre les lignes, de décrocher et de jouer le « technicien », il sombre. On ne le voit pas, il manque de performance, il manque de qualité pour avoir ce rôle-là. Maintenant, en étant plus haut, ça ne doit pas l’empêcher de prendre la profondeur. C’est ce qu’il a fait à Versailles, et c’est pour ça qu’il a été performant. Que ce soit en piston où devant, il va falloir qu’il mange les espaces et qu’il court.
Diarra est intéressant parce qu’il est toujours mobile. Cependant, il y a beaucoup de déchets dans son jeu. Quand on revoit le match, le taux de réussite de ses actions n’est pas énorme. Il fait une passe décisive, c’est important, mais il perd des ballons faciles. Il faut qu’il fasse le tri dans son jeu, faut qu’il garde cette énergie et cette envie de bouger.
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L’envie c’est de rester en vie, je préfère être 17e à 2 points du premier non-relégable, plutôt que 13e à 6 points. Peu importe le classement, ce sont les points qui nous séparent de la zone où on pourrait souffler un peu qui m’important. Il faut rester au contact des équipes qui sont devant nous, et pour l’instant, on y est ! Même si on gagne Orléans, et j’espère qu’on va gagner, ça va être difficile car on sera même pas sortie de la zone, mais on sera toujours au contact. Ça nous fait espérer encore.
Il faut se lâcher, être audacieux comme on l’a été à Versailles. Ç’a été le discours une semaine avant Versailles, ça l’a été avant le match de Versailles. C’est le discours que je tiens depuis longtemps avec mes joueurs, mais la situation fait qu’on arrivait pas à se lâcher. C’est surtout une prise de conscience de l’ensemble du groupe. Il y a une victoire à écrire. Nous on y croit, mais il faut le démontrer sur le terrain. »
Avec Karim, on a un excellent rapport. C’est quelqu’un que j’apprécie beaucoup, d’honnête, de franc. Il a des bonnes idées, c’est un très bon coach. On est de la même génération, on partage certaines idées notamment sur l’état d’esprit qu’il y a dans le football. Techniquement, tactiquement on a chacun nos idées, même si certaines se rejoignent. On vient du même endroit, d’un quartier défavorisé. On a été dans la difficulté. On a la même vision sur la société et sur ceux qui la dirigent, notamment dans le football. Les dirigeants, dans le football, ont des apriori sur les gens comme nous qui viennent de quartier, mais je n’ai aucune revanche à prendre sur qui que ce soit.
